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Le comportement du rat et la dératisation

Le comportement du rat et son réflexe de néophobie peut rendre la dératisation difficile. Cependant, en tant qu’expert, nous avons à notre disposition des solutions qui permettent de piéger les rongeurs efficacement.

Si vous repérez un rongeur, il est fort probable qu’une dizaine d’autres se cachent à proximité. L’importance de traiter rapidement est donc nécessaire.

Le comportement du rat

Dans le monde, deux espèces de rongeurs présentent des populations nombreuses qui posent de réels problèmes sanitaires au niveau mondial.

  • Rattus norvegicus
  • Rattus rattus
comportement du rat

Plusieurs facteurs dont le comportement du rat sont à l’origine de cette prolifération massive qui nous conduit souvent à retrouver des rongeurs dans nos habitations.

Portées

Le développement des rats s’explique par la prolifération très rapide de ce nuisible. En effet, le surmulot par exemple comptabilise 3 à 7 portées annuellement avec dans chaque portée 6 à 12 petits. C’est un chiffre assez conséquent qui laisse à penser que la prise en charge rapide d’une infestation de rongeur est nécessaire.

Quant au rat noir, il peut effectuer 3 à 5 portées par an avec 5 à 10 ratons.

Vie en colonie

Les rats n’aiment pas la solitude et préfèrent vivre sur un territoire fixe dans une colonie qui compte quelques dizaines d’individus pouvant aller jusqu’à 50 voire 60 rats.

Dans le comportement des rats, on relève souvent le même paradoxe. En effet, les rats aiment vivre en colonie car ils se sentent plus fort ensemble. Mais il y a aucune entraide. Dans les colonies surpeuplées, un schéma bien connu du monde animal se dessine, celui de la hiérarchie. On voit apparaître des dominants qui expriment leur primauté autant sur le territoire que pour la nourriture. Puis il y a les dominés, qui sont les plus timides et exclus de la tribu. Ce sont eux qui vont être envoyés pour goûter les nouvelles sources de nourriture.

Réflexe de néophobie

Les rongeurs sont des nuisibles très caractériels qui n’aiment pas lorsqu’il y a un changement dans leur quotidien. C’est valable pour le territoire, la nouvelle nourriture ou encore une nouvelle source d’abreuvement.

La néophobie est beaucoup plus développée chez le rat noir que chez le surmulot. Le temps d’adaptation est donc beaucoup plus simple pour le surmulot. Il y a toujours un testeur qui est désigné pour savoir si la chose présente un danger.

Ils ont donc l’habitude de passer tout le temps au même endroit, ce qui laisse des traces de leurs passages. En effet, le poil du rat contient des « vibrisses » (équipés de plusieurs terminaisons nerveuses à leur base) qui sécrètent des petites particules grasses, visibles sur les murs.

Le nid

Là encore, on relève une différence notable dans le comportement du rat. Les deux espèces n’ont pas la même façon de faire leur nid. L’identification de ce dernier est donc un point essentiel lors de la dératisation afin de déterminer de quelle espèce il s’agit dans le but d’adapter le traitement.

D’un côté, il y a le rat noir qui a tendance à sécuriser son nid en le construisant dans des endroits qui ne sont pas très accessibles aux Hommes. En effet, n’aimant pas le contact humain, le rat fait tout pour en être éloigné le plus possible, tout en restant dans le périmètre d’habitation.

D’un autre côté, il y a le surmulot qui à l’inverse du rattus rattus préfère les terriers. Le nid est construit dans un espace souterrain pouvant aller jusqu’à quelques dizaines de centimètres sous le niveau du sol. Les galeries ne communiquent pas entre elles.

La dératisation professionnelle : comment fonctionne-t-elle ?

dératisation

Comment contrer le réflexe de comportement des rongeurs ?

Le comportement du rat néophobe laisse à penser que la dératisation ne peut pas fonctionner. Certes, si vous utilisez des appâts vendus dans le commerce, les rongeurs vont se méfier et contourner l’obstacle. Ou un testeur va être envoyé pour goûter mais ce dernier va en quelques minutes se sentir mal et mourir. Ce qui n’est pas bon du tout car les rats sont très intelligents et ils ne referont plus la même erreur de manger.

Or, les professionnels de la dératisation ont mis au point des appâts contenant des substances actives anticoagulantes qui agissent avec un effet retard et sans provoquer de symptôme initial. De ce fait, après avoir testé le rat testeur ne meurt pas tout de suite.

Les autres rats de la colonie ne vont donc pas avoir peur et vont consommer les appâts.

Ces derniers sont donc très bien acceptés notamment dans le cas de très forte infestation.

Les traces déposées par les rongeurs permettent de repérer leurs pistes et d’y installer des moyens, produits et matériaux, de maîtrise de leur présence.

Lutte antiparasitaire

En cas d’infestation, la dératisation ne doit pas être négligée car la prolifération est très rapide. Plus l’infestation est prise en charge tôt, plus vite vous n’aurez plus de rongeurs.

La plupart de nos clients confient avoir eu recours à l’achat d’appât disponible dans le commerce. Mais sans surprise, cela n’a pas fonctionné et les rongeurs sont revenus. C’est le type de scénario que l’on entend tous les jours, mais ne faites pas la même erreur.

Quand on parle de dératisation, il ne s’agit pas seulement de déposer des appâts un peu partout.

Il y a une réelle analyse du comportement du rat à faire afin de maximiser les chances d’une élimination complète des rongeurs.

En effet, il est nécessaire d’évaluer l’environnement. Cela passe par le repérage des endroits avec des traces sur les murs, les déjections, ou encore les objets qui ont été rongés. Cela permet de déterminer le passage des nuisibles.

La lutte antiparasitaire ne s’arrête pas au traitement curatif. Il est nécessaire d’effectuer un travail de prévention afin de maintenir tout risque de ré-infestation.

Pour les appâtages préventifs d’un bâtiment, il faut positionner des postes aux entrées et à l’intérieur des bâtiments.

Un rat qui se déplace librement en extérieur va immédiatement être mis en « état d’alerte » en pénétrant dans un bâtiment occupé par des humains (du fait de la concentration dans cet espace des odeurs de l’homme).

Après son temps d’observation, le rat va sortir du bâtiment et en cas d’alerte viendra s’y réfugier. Il peut également venir pour se reposer et il acceptera plus facilement d’y consommer un appât empoisonné.

Questions fréquentes sur le comportement du rat et la dératisation

Quelles sont les méthodes spécifiques utilisées par les professionnels pour identifier les endroits de passage des rats dans un environnement domestique ou commercial ?

Les professionnels utilisent généralement une combinaison de méthodes pour identifier les endroits de passage des rats. Cela peut inclure l’examen des traces laissées par les rongeurs, telles que les déjections, les marques de grignotage et les empreintes de pattes. Ils peuvent également utiliser des caméras de surveillance pour observer les mouvements des rats dans les zones difficiles d’accès.

Comment les experts en dératisation évaluent-ils le degré d’infestation dans un bâtiment et déterminent-ils les zones prioritaires à traiter ?

L’évaluation du degré d’infestation implique souvent une inspection minutieuse des lieux pour déterminer l’étendue de la présence des rats. Les experts examinent les signes évidents d’activité des rats, comme les traces sur les murs, les sols et les plafonds, ainsi que les endroits où les rats peuvent se cacher ou nicher, tels que les greniers, les sous-sols et les espaces de stockage.

Quels sont les éléments clés à considérer lors de la mise en place de mesures préventives pour éviter une ré-infestation de rats après une dératisation réussie ?

Pour éviter une ré-infestation après une dératisation réussie, il est essentiel de mettre en place des mesures préventives efficaces. Cela peut inclure le placement stratégique de postes d’appâtage aux entrées et à l’intérieur des bâtiments, ainsi que la réduction des sources de nourriture et d’abri disponibles pour les rats. Nous vous recommandons d’effectuer des réparations pour sceller les points d’entrée potentiels des rats dans le bâtiment. En outre, un suivi régulier est nécessaire pour détecter et traiter toute ré-infestation potentielle dès son apparition.

 

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